Seigneur notre Dieu, en ce jour béni de l’Assomption, nous te rendons grâce pour la Vierge Marie, la Mère de ton Fils, le Sauveur du monde. Nous te bénissons pour la part que tu lui as réservée auprès de Toi au terme de sa vie terrestre. Son Assomption nous indique la grandeur de notre propre dignité puisque nous croyons que tous, corps et âme, nous sommes appelés aussi à partager Ta Gloire. Par l’intercession de Notre-Dame, nous te prions d’aider les disciples du Christ à être des témoins de la dignité humaine. Donne-leur de demeurer attentifs et disponibles aux personnes plus fragiles ou vulnérables et spécialement, en ce temps estival, les personnes âgées ou malades, qui souffrent souvent de solitude. Alors que la question d’une loi sur la fin de vie reviens dans l’actualité, nous te prions pour nos gouvernants : donne-leur une vive conscience de la grandeur inaliénable de toute vie, de son commencement à son terme naturel, pour que jamais nous ne soyons contraints de nous demander qui est digne de vivre et qui ne l’est pas.
Colomban de Luxeuil, également connu sous le nom de Saint Colomban, est un moine irlandais ayant évangélisé au Moyen-Âge les populations campagnardes de Gaule, d’Allemagne, d’Helvétie et d’Italie.
Né vers 540 en Irlande, Saint Colomban a quitté son pays pour sillonner la Cornouailles anglaise, accompagné de douze moines irlandais. Ils ont débarqué dans les années 580 en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo. Les moines se sont ensuite dirigés vers le Nord, pour redescendre jusqu’à Luxeuil. Expulsés en 610 à la demande de la reine Brunehilde, Colomban et ses compagnons entreprennent la traversée de Luxeuil jusqu’à Nantes en suivant la Loire.
INSTRUCTION DE SAINT COLOMBAN SUR LA FOI
Qui scrutera les profondeurs de Dieu ?
Dieu est partout, tout entier, immense. Partout il est proche, selon le témoignage qu'il donne de lui-même : Je suis, dit-il, un Dieu proche, et non un Dieu lointain. Le Dieu que nous cherchons ne demeure donc pas loin de nous : nous l'avons parmi nous si nous en sommes dignes. Il habite en nous comme l'âme dans le corps, si du moins nous sommes pour lui des membres sains que le péché n'a pas tués. ~ À cette condition, il habite vraiment en nous, lui qui a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux. S'il nous fait la grâce d'habiter en nous, nous sommes véritablement vivifiés par lui, comme ses membres vivants. En lui, dit l'Apôtre, nous avons la vie, le mouvement et l'être.
Mais qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ? Qui risquera de traiter de l'origine éternelle de l'univers ? Qui se glorifiera de connaître le Dieu infini qui emplit tout et enveloppe tout, pénètre tout et dépasse tout, embrasse tout et se dérobe à tout, lui que personne n'a jamais vu, tel qu'il est ? Que nul n'ait donc la présomption de sonder l'impénétrable profondeur de Dieu, le quoi, le comment, le pourquoi de son être. Cela ne peut être ni exprimé, ni scruté, ni pénétré. Crois simplement, mais avec force, que Dieu est et qu'il sera tel qu'il a été, car Dieu est immuable.
Qui donc est Dieu ? Père, Fils et Esprit Saint, Dieu est un. Ne te demande rien de plus au sujet de Dieu. Que ceux qui veulent savoir le fond des choses concernant Dieu commencent par considérer l'ordre naturel. Le savoir concernant la Trinité est en effet justement comparé à la profondeur de la mer, dont la Sagesse a dit : Ce qui est profond, qui peut l'atteindre ? Comme le fond des mers est invisible aux regards des hommes, ainsi la divine Trinité demeure insaisissable à la compréhension humaine. C'est pourquoi, si quelqu'un veut comprendre ce qu'il doit croire, qu'il ne s'imagine pas pouvoir le faire davantage par des raisonnements que par la foi ; car la sagesse divine ainsi recherchée se retirera plus loin encore.
Recherche donc la suprême connaissance non en discutant, mais en menant une vie parfaite, non par la langue mais par la foi qui jaillit d'un cœur simple et n'est pas le résultat des conjectures d'une docte impiété. Si tu cherches l'ineffable par des raisonnements, il s'éloignera davantage de toi ; si c'est par la foi, la sagesse se tiendra où elle demeure : à ta porte ; et où elle se tient, elle peut être vue, ne fût-ce qu'en partie. En toute vérité, elle est atteinte dès l'instant où l'on croit à l'invisible, sans pour autant le comprendre. Puisque Dieu est invisible, nous devons croire en lui ; et cependant Dieu peut être vu en quelque manière par le cœur pur.
Parce qu’elle en a le besoin matériel, la mission de l’Eglise est gratuite mais elle a un coût !
Pour honorer ses charges financières, l’Église fait appel à la solidarité de ses membres, les fidèles.
Parce que sa mission est gratuite, l’Église ne vit que de dons ; elle ne vend pas ses services. Les sacrements, une messe, une prière n’ont pas de prix !
Quand un montant d’offrande est suggéré, il ne s’agit toujours que d’une indication ; le montant du don reste libre.
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Notre pôle est constitué de 11 communes, autrement dit 11 clochers, 11 églises ayant leur caractère et leur charme d’églises anciennes de villages.
Nos communes, pour la plupart, grandissent régulièrement, et ce n’est pas terminé. La réalité de Val d’Europe a amené nos évêques successifs à vouloir une nouvelle église au centre du secteur IV de Marne-la-Vallée. Il s’agit de bâtir un nouveau lieu de culte d’une capacité d’accueil suffisante pour envisager l’avenir. En effet nos églises sont à la fois trop grandes et trop petites : trop grandes pour la communauté chrétienne de chaque commune, et trop petite pour rassembler les pratiquants sur un horaire. Aujourd’hui, en 2025, Magny et Serris ne contiennent pas leur assemblée qui dépasse largement 150 personnes. Chessy, Villeneuve-le-Comte et Coupvray y parviennent, mais aucune ne suffit pour Noël et Pâques, pour les confirmations, les fêtes paroissiales… S’ajoute la question du chauffage l’hiver, et la perte progressive des locaux autre que l’église pour des réunions ou le catéchisme.
Il ne s’agira jamais d’abandonner nos églises anciennes. Et les réalités de la vie sociale doivent nous rendre attentif au maintien de cet échelon communal autour du clocher.
Nous verrons le moment venu comment penser une nouvelle répartition des eucharisties dominicales. Les clochers joueront toujours un rôle essentiel pour les baptêmes, les mariages et les funérailles, puisque le lien des familles à l’église du village demeure.
Il est important de veiller à l’entretien de nos clochers, un accueil véritable, une bonne circulation des informations. N’importe qui, venant à l’église, doit comprendre où et à qui s’adresser pour toute demande religieuse. Heureusement, nos églises sont ouvertes quasi quotidiennement. Les récentes questions d’entretien du bâtiment avec les mairies de Chalifert, Jossigny et Villeneuve-Saint-Denis montrent l’importance d’une présence et d’un engagement des paroissiens sur place.
Ainsi se comprend la nécessité de ce que nous appelons « les équipes de proximité » : des paroissiens habitant la commune, suffisamment réguliers et engagés dans la vie paroissiale pour être des relais efficaces avec l’équipe du pôle missionnaire. Ils peuvent habiter sur une commune limitrophe, du moment qu’ils ont leurs habitudes de prières sur le clocher. Que par eux rayonnent la grâce et la joie de l’Évangile ! Dans cette forme d’accompagnement de la vie sacramentelle, il s’agit d’agir avec finesse car il faut à la fois être présent sur le terrain et proposer des choses, mais respecter les libertés et ne pas être importuns… Il faut donc être un peu connu et se faire connaître, tout en demeurant humble.
Dans le mode de fonctionnement, il s’agit de communiquer ce qui vient du pôle, mais aussi de faire remonter les attentes ; prendre le pouls et être à l’écoute « des signes des temps ». « Il n’y a pas d’évangélisation sans proximité », comme aime à le rappeler régulièrement notre évêque. Le rôle de l’équipe concerne non seulement les habitués, mais aussi les chrétiens « du parvis » et « des périphéries ». Faut-il préciser qu’est en jeu l’exercice de la synodalité chère au pape François ?
Sur Val d’Europe, ces équipes de proximité ont plus ou moins fonctionnées dans le passé, selon les clochers. Elles ont même été pour certaines d’authentiques cellules d’évangélisation. Le démarrage du chantier de construction de Saint-Colomban nous amène aujourd’hui à les relancer pour accompagner et réussir la mutation paroissiale qu’elle impliquera dans deux ans.
Cette présence locale devrait idéalement être reliée avec les familles des élèves de l’Institution Saint-Colomban. Inaugurée il y a deux ans, installée dans ses nouveaux locaux à cette rentrée 2025, elle marque la présence de ce nouveau centre de vie paroissiale « à l’intérieur du cercle » de la ville nouvelle.
Aider à l’ouverture et à l’entretien de l’église, sa propreté, ses fleurs, les cierges disponibles, les affichages…
Si c’est un clocher avec une messe régulière, veiller à la préparation, à l’accueil, à la répartition des lecteurs, la gestion des quêtes… Sans oublier de temps en temps un verre de l’amitié à la sortie de la messe. Repérer les chanteurs et instrumentistes favorisera aussi la prière liturgique de l’assemblée !
Être relai des familles demandant un sacrement : dans l’idéal, être à même de contacter une famille en deuil et d’aider le célébrant lors de l’office ; repérer les familles qui demandent un baptême, les informer du catéchisme le moment venu ; repérer aussi les couples préparant le mariage, et pourquoi pas dîner une fois avec eux dans le cadre de l’accompagnement de la préparation.
La présence d’une équipe de catéchisme sur les différents clochers est importante quand cela est possible.
Connaître les catéchumènes de la commune. Dans l’idéal, organiser par exemple à la rentrée ou en carême des temps de partages…
Assurer le lien avec le Service de l’Évangile auprès des Malades pour connaître les personnes isolées à visiter, leur porter la communion, proposer le sacrement des malades.
Des initiatives de mission sont aussi souhaitables : faire connaître le clocher et le pôle aux arrivants des nouveaux quartiers. Assurer une présence amicale, solidaire, fraternelle et efficace…
Au moment de l’ouverture de la nouvelle église, être des relais efficaces des informations : pour ce qui est nouveau, et pour ce qui continue sur chaque clocher.
Il serait souhaitable que ces différentes équipes se mettent en place pour cette rentrée 2025, dans le cadre de l’année jubilaire : une façon pour nous d’être « pèlerins d’Espérance ».