Seigneur notre Dieu, en ce jour béni de l’Assomption, nous te rendons grâce pour la Vierge Marie, la Mère de ton Fils, le Sauveur du monde. Nous te bénissons pour la part que tu lui as réservée auprès de Toi au terme de sa vie terrestre. Son Assomption nous indique la grandeur de notre propre dignité puisque nous croyons que tous, corps et âme, nous sommes appelés aussi à partager Ta Gloire. Par l’intercession de Notre-Dame, nous te prions d’aider les disciples du Christ à être des témoins de la dignité humaine. Donne-leur de demeurer attentifs et disponibles aux personnes plus fragiles ou vulnérables et spécialement, en ce temps estival, les personnes âgées ou malades, qui souffrent souvent de solitude. Alors que la question d’une loi sur la fin de vie reviens dans l’actualité, nous te prions pour nos gouvernants : donne-leur une vive conscience de la grandeur inaliénable de toute vie, de son commencement à son terme naturel, pour que jamais nous ne soyons contraints de nous demander qui est digne de vivre et qui ne l’est pas.
– Cœur brûlant pour les Écritures – Yeux ouverts pour reconnaître le Christ – Pieds en marche
1ère étape : Les 2 disciples sont troublés et déçus Les disciples sont déçus- Le Christ en qui ils espéraient est crucifié Ils en parlent entre eux et se posent des questions Jésus a l’initiative de s’approcher et de marcher avec eux Aujourd’hui encore, il nous arrive de perdre confiance : le Christ marche à nos côtés Lorsqu’il s’agit de la mission, c’est de Sa mission qu’il s’agit ; nous sommes des collaborateurs volontaires Jésus explique les Écritures et leurs cœurs se réchauffent. Les disciples se disent : « notre cœur n’était-il pas tout brûlant » Saint Jérôme dit : « C’est le Seigneur qui nous introduit dans les Écritures » Se laisser éclairer par le Christ, connaître les Écritures est capital pour annoncer le Christ Le Pape exprime sa proximité dans le Christ avec tous les missionnaires, surtout ceux qui sont en difficulté. Le Christ voit les efforts et les sacrifices – Il a dit : « Courage, j’ai vaincu la mort »
Questions que ce passage peut nous poser : – De quoi sommes-nous déçus ? Quelles questions nous posons-nous entre nous ? – Avons-nous conscience que le Christ marche à nos côtés ? – Quel est notre contact avec l’Evangile ? – Quels commentaires et explications recherchons- nous ? – Comment nous laissons-nous guider ? – Quelle est ma place dans la mission en tant que serviteur volontaire ?
2ème étape : Ils rencontrent le Christ dans sa parole et dans le pain rompu : Eucharistie Jésus prends du pain, le bénit, le rompt, le donne Les disciples Le reconnaissent ; ils Lui demandent de rester Il disparait à leurs yeux Ils ont consommé le pain et Jésus est en eux Alors ils se remettent en route La fraction du pain matériel est un acte missionnaire La fraction du pain eucharistique est l’action missionnaire par excellence L’eucharistie est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église Benoit XVI : « Nous ne pouvons pas garder pour nous » – Nous pouvons porter du fruit, Nous sommes en particulier unis pendant l’adoration Nous aussi, nous pouvons murmurer : « Reste avec nous »
Question que ce passage peut nous poser : – Est-ce que je demande à Dieu de rester ? – Est-ce que je le reconnais dans l’Eucharistie ? – Est-ce que je prends un temps d’adoration ? – Être disciple-missionnaire : qu’est-ce que je partage sur le pain eucharistique ? Sur les grâces reçues ? Sur le pain matériel ?
3ème étape : Ils se mettent en route pour annoncer le Christ ressuscité les disciples sont libérés de la tristesse ; ils repartent tout joyeux Ils vont à Jérusalem, c’est-à-dire ils vont retrouver l’Église Quand on a rencontré le Christ, on ne peut pas ne pas le dire Témoigner de la vie qui ne meure jamais, même dans les situations les plus difficiles Tous ont le droit de recevoir l’Évangile Les chrétiens doivent estimer l’Évangile comme une joie qui se partage Notre vie doit être centrée sur le Christ Chacun peut contribuer à la vie missionnaire par la prière, par son témoignage, par l’offrande de ses sacrifices, par un don financier.
Questions que ce passage peut nous poser : – Dans quelles circonstances ai-je reconnu le Christ dans ma vie ? – Est-ce que j’ai été libéré de la tristesse ? – Quel est mon intérêt pour la mission dans ma paroisse ou le mouvement auquel je participe ? – Comment est-ce que j’annonce ? Par quel engagement ? – Comment est-ce que je participe à la Journée Mondiale des Missions ?
Colomban de Luxeuil, également connu sous le nom de Saint Colomban, est un moine irlandais ayant évangélisé au Moyen-Âge les populations campagnardes de Gaule, d’Allemagne, d’Helvétie et d’Italie.
Né vers 540 en Irlande, Saint Colomban a quitté son pays pour sillonner la Cornouailles anglaise, accompagné de douze moines irlandais. Ils ont débarqué dans les années 580 en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo. Les moines se sont ensuite dirigés vers le Nord, pour redescendre jusqu’à Luxeuil. Expulsés en 610 à la demande de la reine Brunehilde, Colomban et ses compagnons entreprennent la traversée de Luxeuil jusqu’à Nantes en suivant la Loire.
INSTRUCTION DE SAINT COLOMBAN SUR LA FOI
Qui scrutera les profondeurs de Dieu ?
Dieu est partout, tout entier, immense. Partout il est proche, selon le témoignage qu'il donne de lui-même : Je suis, dit-il, un Dieu proche, et non un Dieu lointain. Le Dieu que nous cherchons ne demeure donc pas loin de nous : nous l'avons parmi nous si nous en sommes dignes. Il habite en nous comme l'âme dans le corps, si du moins nous sommes pour lui des membres sains que le péché n'a pas tués. ~ À cette condition, il habite vraiment en nous, lui qui a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux. S'il nous fait la grâce d'habiter en nous, nous sommes véritablement vivifiés par lui, comme ses membres vivants. En lui, dit l'Apôtre, nous avons la vie, le mouvement et l'être.
Mais qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ? Qui risquera de traiter de l'origine éternelle de l'univers ? Qui se glorifiera de connaître le Dieu infini qui emplit tout et enveloppe tout, pénètre tout et dépasse tout, embrasse tout et se dérobe à tout, lui que personne n'a jamais vu, tel qu'il est ? Que nul n'ait donc la présomption de sonder l'impénétrable profondeur de Dieu, le quoi, le comment, le pourquoi de son être. Cela ne peut être ni exprimé, ni scruté, ni pénétré. Crois simplement, mais avec force, que Dieu est et qu'il sera tel qu'il a été, car Dieu est immuable.
Qui donc est Dieu ? Père, Fils et Esprit Saint, Dieu est un. Ne te demande rien de plus au sujet de Dieu. Que ceux qui veulent savoir le fond des choses concernant Dieu commencent par considérer l'ordre naturel. Le savoir concernant la Trinité est en effet justement comparé à la profondeur de la mer, dont la Sagesse a dit : Ce qui est profond, qui peut l'atteindre ? Comme le fond des mers est invisible aux regards des hommes, ainsi la divine Trinité demeure insaisissable à la compréhension humaine. C'est pourquoi, si quelqu'un veut comprendre ce qu'il doit croire, qu'il ne s'imagine pas pouvoir le faire davantage par des raisonnements que par la foi ; car la sagesse divine ainsi recherchée se retirera plus loin encore.
Recherche donc la suprême connaissance non en discutant, mais en menant une vie parfaite, non par la langue mais par la foi qui jaillit d'un cœur simple et n'est pas le résultat des conjectures d'une docte impiété. Si tu cherches l'ineffable par des raisonnements, il s'éloignera davantage de toi ; si c'est par la foi, la sagesse se tiendra où elle demeure : à ta porte ; et où elle se tient, elle peut être vue, ne fût-ce qu'en partie. En toute vérité, elle est atteinte dès l'instant où l'on croit à l'invisible, sans pour autant le comprendre. Puisque Dieu est invisible, nous devons croire en lui ; et cependant Dieu peut être vu en quelque manière par le cœur pur.